« Les gangs ont intentionnellement bloqué l’accès à la nourriture, à l’eau et, au milieu d’une épidémie de choléra, aux services de santé » –Helen La Lime, au Conseil de Sécurité.

« Près de cinq millions de personnes sont confrontées à une faim aiguë . . .  Et bien que 90% des écoles fonctionnent maintenant, des milliers d’enfants, en particulier ceux qui vivent dans les zones touchées par les gangs, n’ont pas encore commencé l’année scolaire, alors que des témoignages de plus en plus nombreux font état de recrutements de mineurs par les gangs ».

Le régime de sanctions et la signature de l’Accord de consensus national « pourraient contribuer à surmonter la crise et alléger des souffrances indicibles ; en ouvrant la route à un retour à la responsabilité, à l’Etat de droit et au rétablissement des institutions démocratiques ».

Cet accord de consensus national, « s’il est loin d’être un fait accompli, représente le signe le plus prometteur qui se dégage des efforts de dialogue jusqu’à présent. Le pays a un besoin urgent de voir ceux qui occupent des postes d’influence et de leadership – au niveau national ou local, et dans la diaspora – mettre de côté leurs différences et contribuer à la restauration des institutions étatiques légitimes».

Une force internationale spécialisée est « demandée par le gouvernement haïtien depuis octobre sans réponse concrète. La réalité est que sans ce déploiement international, opérant de manière intégrée avec la Police, les effets très positifs du processus politique et des sanctions resteront fragiles et susceptibles d’être inversés à Haïti ».