Analyse politique de L’Alliance Démocratique pour la Réconciliation Nationale (ADRENA) sur la Conjoncture de crise et les possibilités de manœuvre du Président Jovenel Moïse
Sensibilisé au plus haut point par la teneur à la fois politique et diplomatique des communiqués émis d’abord dans un premier temps par l’Ambassade américaine à la date du 22 Novembre de l’année en cours; puis, par le Core Group intervenant pour sa part en ce même jour du 22 Novembre 2018, le SECRÉTARIAT GÉNÉRAL de l’ADRENA, parfaitement imbu du rôle crucial de la Diplomatie dans le destin des « ÉTATS FRAGILES » vivant le capitus diminutio d’Etat à souveraineté limitée, croit urgent d’attirer l’attention des hommes politiques de toutes tendances sur la mécanique fatale de disparition de l’ÉTAT-nation à quoi conduisent finalement nos vaines turpitudes, nos infantilismes politiques vulgaires, notre évolution marginale en opposition du Droit des gens, le délabrement infâme et inadmissible des conditions de vie des plus pauvres, and the last but not least : l’irresponsabilité morbide de nos dirigeants de foire.
Les communiqués rendus publics par ces hautes instances du monde international avec lesquelles Haïti entretient des rapports tant bilatéraux que multilatéraux, viennent à l’évidence, rappeler aux uns comme aux autres, tant du pouvoir exécutif que de l’opposition, qu’un pays ayant un statut d’Etat à personnalité morale, souscrit avant toute chose à des engagements et à des règles juridiques qui, en Droit International Public, lui confèrent la qualité d’Etat-membre de la Communauté des Etats civilisés…
Le spectacle inouï et odieusement macabre de gens proches des ères primitives qui se réunissent et qui incinèrent des Agents des forces de l’ordre en plein Nouveau Monde, et qui pis est, en l’an de grâce 2018, est à n’en point douter un tableau de barbarie indigne qui en appelle aux sanctions les plus graves de «mise en quarantaine», en tout cas : de «mise au banc de la société civilisée»…
Le Droit International Public faut-il instamment le rappeler, reconnait, au-delà même des Organismes de gestion de la tutelle aux Nations-Unies, des conditions extrêmes d’extinction, d’anéantissement de l’Etat, dont le «Failed State» constitue les prémisses…
Nous, les haïtiens dont l’histoire est jalonnée et férue de parcours tragiques depuis le 17 Octobre 1806, sans parler des temps de déferlement des hordes de cacos et de piquets, n’avons rien retenu des leçons de l’HISTOIRE…
Car : l’évidence se fait jour que la brute, le sauvage, l’assassin, la vile canaille, le repris de justice, les politiciens voyous « sans lecture ni écriture, » occupent le haut du pavé et tiennent tant la Raison aristotélicienne que la dialectique hégélienne en otage. Quo vadis Haïti ? redirait encore Alcius Charmant.
1) La barbarie à tous les carrefours de l’événementiel.
Les nuages annonciateurs des pluies diluviennes de la faillite totale des « générations de la bêtise humaine en état d’arrogance » recouvrent l’étendue de notre République défunte ainsi que notre pseudo-démocratie de parade qui , depuis le 7 février 1986, n’est rien d’autre qu’une démocratie d’immondices nauséabonds convertie en notre espace institutionnel en vulgaire défroque occidentale pour répéter ici un mot fort du célèbre docteur et très puissant intellectuel : Jean PriceMars !
En cela précisément, l’ADRÉNA (Alliance Démocratique pour la Réconciliation Nationale), diverge avec les communiqués placés en « orbites d’observation technamédraft » par les gendarmes du monde dont les vues pertinentes à bien d’autres égards sont tout à fait cruciales et rationnelles en matière de dénonciation radicale des crimes et désastres organisationnels perpétrés par les thuriféraires narco-anarcho–populistes de la démocratie totalitaire des « Incendies et du chantage »…
Le Core Group dont il est ici question, sans oublier son Co-partenaire de l’ambassade de la république étoilée, travaillent inlassablement à fournir à Haïti une Aide multiforme sans laquelle nous disparaîtrions sous les flots… de l’atlantique, notamment suite aux coups de boutoir des catastrophes naturelles qui désolent notre territoire de sinistré chronique !
Notre pauvreté aberrante et hallucinante draine nos populations jusqu’à totaliser un nombre avoisinant celui de 2 millions de personnes réparties entre les États-Unis et le Canada… et , à l’heure de nos crises à répétitions, nos jeunes tout aussi bien que nos universitaires récemment diplômés n’ont les yeux tournés qu’en direction du grand large.
2) Le président Jovenel Moïse acculé le dos au mur à choisir la voie de la Realpolitik…
Se jeter et se rejeter les responsabilités au visage font partie du lot des MISES EN SCÈNE typiques et caractéristiques de notre faune politique accoutumée nous apprend l’écrivain – sociologue Frédéric Th. Marcelin à gueuler à perte de vue en quête d’argent facile et de fonctions lucratives pour se remplir la panse.- Nos habitudes et nos bassesses traditionnelles consistent toujours à projeter sur le dehors les causes de nos échecs retentissants ; de nos ridicules palinodies… Toujours la faute au blanc, toujours la faute à autrui !
Mais, jamais personne n’a le courage, encore moins les capacités et l’autorité morale ou intellectuelle nécessaires pour mettre en place « L’ÉQUIPE DU SAUVETAGE NATIONAL » qu’appelait de ses vœux le brillant visionnaire Jean – Price Mars dans son livre la « Vocation de l’élite »…
Dans son intérêt aujourd’hui, au tournant du recours au moins à trois reprises à des cabinets ministériels improductifs et absolument nuls ; des cabinets de la HONTE, le président Moïse face en outre aux intrigues et jacasseries de politiciens affamés : victimes de l’inflation, de la décôte de la gourde, de l’étroitesse de leur ego de jouisseurs désireux d’aller en week-end soit à Miami ou à Santo-Domingo ; l’occupant du palais National doit redessiner les contours de ses relations avec les masses prolétariennes et lumpenprolétariennes… L’adoption d’une telle perspective de gestion de la crise pose en prémisse absolue la constitution d’un gouvernement de type gaulliste ou chiraquien axé sur l’éloignement de L’EXTREME DROITE des centres de décisions stratégiques : économique et politique ! L’avenir du président Jovenel Moïse repose fondamentalement par ailleurs sur la stabilité techno- structurelle d’une gouvernance positive d’abord vis-à-vis de ses alliés internationaux ; et ensuite : à l’égard de tous ceux qui l’ont voté aux élections et des masses de pauvres hères et de démunis que seul un état fort ; technocratiquement orienté, peut moyennement soulever de terre dans leur extrême pauvreté…
Qu’il soit donc clair et entendu que l’histoire réclame de Jovenel Moïse, président haïtien, la mise en place aujourd’hui d’un gouvernement type gaulliste ou du style Georges Walker Bush Junior, basé avant toute chose sur des hommes – ressource conduisant le pouvoir à évoluer vers un « Centre-Droit prospectif et compassionnel… »
Il est bien évident, trop évident même que la dérive extrême-droitière de la gouvernance Jovenel Moïse pendant les deux années qui viennent de s’écouler lui a aliéné toute sympathie dans la population. C’est à ce douloureux et urgent constat ; c’est à la réalisation d’une telle et salutaire AUTO-CRITIQUE que convient et nous invitent les judicieux communiqués de la Communauté Internationale qui ont sus- tenté l’avis de cette dernière sur la crise haïtienne de ce mois de Novembre 2018.
En des mots enrobés dans les subtilités du « langage diplomatique », l’exégèse des textes incite le président Jovenel Moïse à s’élever à la hauteur, à la dimension de l’homme d’état capable de vision idéologique novatrice ; susceptible en un mot d’appliquer au pays, à la société, une thérapeutique de crise comparable au New Deal auquel recourut Franklin Delano Roosevelt en 1933 aux États-Unis…
Mais cela requière d’emblée de ce fils du « Grand Nord » de la fermeté face aux désordres de rue dégénérant en anarchie totale. La voie d’un centre Droit prospectif et compassionnel, en tant que «compost stratégique» mis en place aux U.S.A par le républicain Georges Bush Junior et son brillant compatriote Dick Cheney, ne produira des fruits heureux que dans le cadre d’une unité de vues et une unité d’action similaires entre le président de la République et son Premier ministre Jean Henry Céant…
Ce New Deal en vue d’une honorable sortie de crise, s’attachera à projeter aux yeux du grand public une « politique d’image » dont le maître mot devra être celui – ci : « Les compétences du milieu viennent bien avant les secteurs de la politique politicienne… ! » En conséquence de quoi, dans les environs immédiats de son beau monde du palais national, le premier responsable de la nation aura le souci de divorcer avec les flatteurs de bas étage convertis en rats habitant les tiroirs du système de tripotages… Ce sera en sortant des vieilles ornières de la politique des partis d’oiseux et de oisifs, de combinards et de budgétivores à courte vue dont les manœuvres malhonnêtes et intempérantes consommèrent de 1933 à 1945 la ruine des Démocraties européennes écrasées par le FASCISME ; c’est en s’éloignant de ce bas monde d’intrigues délétères que le président actuel d’Haïti pourra donner ses vraies lettres de noblesse à la constitution d’un GOUVERNEMENT DU PRESTIGE NATIONAL… (G.P.N)
Formule haute en couleurs dont le contenu et le symbolisme ciblent et contrebalancent les horizons obscurs de cette crise de mystification générale du pays par les classes exploiteuses , le recours au G.P.N comme issue aux problématiques posées, reste et demeure par – dessus tout un appel Historique qu’en un contexte bien précis, on lance à des figures de proue qui se sont valorisées par leur distinction, leur honnêteté, leur trajectoire de vie, leur haut degré de culture… garant de leur probité ! Ces hommes aujourd’hui requis par cette conjoncture de la débâcle totale dans une atmosphère de fin du monde, s’attelleront à la tâche historique d’envergure de construire ou reconstruire en buildarpolitologues, l’Haïti de la dernière chance… Dans le cas contraire, ce sera l’Odyssée du Titanic…
Les termes de l’équation à résoudre ne prêtent à aucun doute en ce bout d’étape de l’Histoire contemporaine d’Haïti. Entre la démocratie occidentale et ses vices intrinsèques de nature, puis, la Démoncrature sortie d’une boite de pandore que nous vivons au quotidien, l’heure est venue de se demander pour qui sonne le glas. La plèbe comme du chienlit a envahi les moindres interstices du corps social et paralyse l’activité économique dans son essence et sa vérité. Le système financier est en déroute complète à l’heure où la gourde nationale évolue en zoreille bourrique. La sécurité des vies et des biens, devient un vœu pieux et une vue de l’esprit lorsque les FORCES POLICIÈRES, succombant sous le poids du nombre, sont à court de minutions, mises en déroute complète dans la Ville des Cayes… Les journalistes souffreteux fabriquent des nouvelles pour mieux semer la pagaille et alimenter les flots de violence qui se déversent sur la société… Des pressure groups tapis dans l’ombre déclenchent une guerre d’intérêts économiques qui ne dit pas son nom et dont l’épicentre est le secteur énergétique et la tête fringante : le groupe Sogener et bis. L’AFFAIRE PETRO-MYSTIFICATION s’inscrit en réponse des millionnaires du « courant électrique »qui, plutôt que de perdre leur position hégémonique conquise et obtenue à la faveur des largesses des gouvernements de prébende d’Aristide, Préval et tout récemment de Jocelerme Privert, préfèrent qu’Haïti soit réduite en cendres incandescentes que de diminuer d’un iota leur montagne de pécule né du vol, et de la corruption ! Braqué sur ses préjugés, ses vulgarités pécuniaires et son apatridisme historique, ce secteur caracole en tête des manifestations antigouvernementales qu’il finance à bout de bras à partir des « ruées et ruades » des chevaux de labour qui s’appellent « les animaux malades de la peste, » c’est-à-dire : Schiller Louisdhor et André Michel. Le mal atteint donc au paroxysme lorsque des membres du Grand corps, happés par des délires psychédéliques, univers dans lequel ils ont taillé leur fortune malpropre d’individu exécrable (entre parenthèse) demandent à leurs troupes d’hébétés de verser de l’huile sur la chaussée qu’utiliseront_ qui sait_ leurs amis ou parents… L’heure est donc grave et le mandat démocratique du président Jovenel Moïse est révoqué par le duc de Tabarre et ses ouailles qui greffent et orchestrent leur stratégie de duplicité sur les faiblesses et les cruelles illusions du bloc des occidentaux dont on connait la cécité légendaire depuis les évènements vécus durant la guerre froide. La tournure que prennent les évènements place donc du côté du Centre-droit progressiste des classes moyennes gestionnaires de l’Histoire Sociale de ce pays depuis Dumarsais Estimé en 1946, toute possibilité pour le président Jovenel Moïse de s’en tirer à bon compte dans la Crise. Ce ne sera pas un parcours facile et, en conclusion, des Options stratégiques de cruciale importance sont de mise pour renverser les obstacles qui immobilisent le pays dans une structure macrostationnaire !
Conclusion :
Saisir le taureau par les cornes !
La Démocratie du cauchemar que nous vivons dans notre réalité quotidienne peut avoir une autre allure si le Président Jovenel Moïse consent de s’imposer en homme d’état décidé à trancher dans les débats.
Premièrement : Il lui faut pour aller vers le Centre-droit progressiste sortir des bastions de l’extrême-droite économiquement parasitaire dont l’obsession majeure est de se muer en Oligarchie monopoliste d’état aux dépens des douanes, de l’O.A.V.C.T, de l’E.D.H ; du ministère des Finances, de l’O.N.A ; de l’ A.P.N : points et bases d’appui et sources de profits réalisées en procédant au dépeçage de l’Etat post magloiriste et post-duvaliériste._
Deuxièmement : Un tel positionnement ne s’avère possible qu’à partir de la constitution d’une réelle base politique populaire (et non populiste) issue des classes moyennes urbaines de Carrefour, du Bel-Air, du Fort National, de la Cité Soleil, du Poste-Marchand, ceci dans l’objectif immédiat de desserrer l’étau de la Dictature populacière installée dans les faits par le * Secteur Démocratique Populaire palefrenier *…
Troisièmement : Le pouvoir en place doit bien se rendre à l’évidence d’une chose : On ne lui fait et on ne lui fera aucun cadeau ! Les adversaires de Jovenel Moïse lui préparent une guillotine ou un ensevelissement à la Cincinatus Leconte. Le déterminisme historique de la lutte des classes comporte toujours dans la phase de culmination des contradictions organiques un moment-clé que la Politologie Diapositivo-chronologique (Tableau de bord des situations politiques de l’histoire immédiate étalées en longueur) identifie sous le vocable de : «Bonapartisme» ou interprète à la lumière d’une fascisation rendue nécessaire et obligatoire pour pouvoir sortir du tunnel des blocages féroces…
A ce stade critique ont conduit les erreurs de gestion gouvernementale ultraréactionnaire de ces deux dernières années qui ont porté la Majorité Nationale à conspuer le pouvoir ou à être totalement indifférent à son destin politico-social. Qu’on le veuille ou pas, le constat global atteste du caractère anti-populaire du régime que ne défend aucun segment de la population. A preuve, personne n’est décidée à faire le coup de feu pour le défendre et encore moins à descendre dans les rues pour le supporter._
Or : les classes dirigeantes ont bel et bien aujourd’hui besoin d’un Augusto Pinochet ou d’un général Kébreau si toutefois elles veulent ramener la tranquilité d’esprit dans les foyers et dans la tête des enfants qui se rendent à l’école,
Incontestablement, à ce carrefour de l’Histoire, l’International est fortement préoccupé de trouver des Hommes de conviction aimant leurs pays et non la galette bancaire !
Inutile donc de dire qu’il n’est pas question dans le «Balance of Power» géopolitique, de laisser hanter nos rues par le spectre grimaçant de cette horrible Dictature populacière des Halles et des palefreniers.
Haïti désormais n’a pas d’autre choix : Saluer le Que faire ? de Lénine ou disparaître dans un tsunami politique !
En politique responsable et visionnaire de l’ETAT NOUVEAU, Vladimir Illicth Lénine, le grand révolutionnaire bolchévique sut assumer le leadership en saisissant le taureau par les cornes dans Moscou assiégé par les «malandrins ;» les coups-jarrets des faubourgs… Il s’est rendu célèbre en déclarant à Djerzinski, le chef de la G.P.U :«Faites venir les mitrailleuses !»
Docteur Henri-Robert Sterlin Professeur des Universités Spécialiste en Sciences Politiques Et Relations Internationales Diplomate de carrière
Suivent les signatures à la Cunette Principale de la plateforme :
- Luckner Joseph (Secrétaire à l’Organisation)
- Professeur Jean Abner Charles (Porte-parole et chargé des Relations
Interpartis
Professeur Charite Joseph (Premier Secrétaire politique de la cunette principale et porte parole)
- Professeur Jean Estadieu (Deuxième Secrétaire politique de la C.P, porte-parole et responsable de l’Education politique)
- Théogène Stimphil (Membre de la Cunette Principale en charge des Organisations de base)