Originally: Propos du Senateur Boulos sur le salaire minimum
Sen. Rudolph H. Boulos
Haïti: L’actualité en question
Au moment où les députés sont à couteaux tirés sur le dossier du salaire minimum, le sénateur déchu du Nord-Est, Rudolphe Henri Boulos, en exil aux Etats-Unis, a vidé son sac ce matin, sur les ondes de Radio Vision 2000, dans le cadre de ce dossier. Homme d’affaires de son état, Boulos maîtrise mieux que quiconque le dossier du salaire minimum au niveau de la sous-traitance pour ne pas se fourvoyer dans des considérations politiciennes.
Passant en revue le salaire minimum dans plusieurs pays, dont le Mexique et la République dominicaine, le patron des Laboratoires Pharval croit dur comme fer que les 200 gourdes peuvent être octroyées aux ouvriers haïtiens par les patrons des entreprises de la sous-traitance. Ecartant l’aspect économique du dossier, Boulos s’est lancé dans une véritable campagne de charme auprès des ouvriers pour expliquer le côté social de l’octroi des 200 gourdes. Frais de transport, nourriture, loyer et autres sont les dépenses que les ouvriers doivent consentir sur les 200 gourdes. L’ancien sénateur est convaincu qu’en raison du coût de la vie, un ouvrier ne peut même pas se permettre une vie normale avec les 200 gourdes, voire les 125 gourdes proposées par le président de la République.
Cette position du patron des Laboratoires Pharval est tout à fait contraire à celle de son frère Réginald Boulos, lui aussi homme d’affaires, qui avait défendu du bec et des ongles les 125 gourdes proposées par René Préval.
Rudolphe Boulos est-il sincère dans ses déclarations ?