Originally: La démission de Jacques Bernard

“Il est inadmissible qu’en tant que directeur général, je n’ai le pouvoir ni de nommer ni de révoquer même un chef de service; et de plus, je dois toujours demander une autorisation pour la plus simple décision au président du conseil. J’avais déjà dit aux conseillers ainsi qu’aux représentants de l’Exécutif et de la primature que je n’accepterais jamais ces règlements intérieurs et qu’ils pouvaient choisir un autre directeur général”, a déclaré un Jacques Bernard qui exclut toute possibilité de retourner sur sa décision si l’on ne revient pas avec les règlements intérieurs de l’ancien CEP de Max Mathurin.


L’ancien colonel Himmler Rébu dont le parti (le GREH) a un membre au CEP n’est pas d’accord avec M. Bernard. Invité lui aussi à Ranmase ce matin, l’ancien officier supérieur des FADH croit qu’on ne pouvait accepter que Jacques Bernard fonctionne en déhors des normes administratives alors que c’est le CEP qui est responsable de tous les actes de la machine électorale devant la justice et devant la nation. Le sénateur Andrice Riché qui était lui aussi présent à Ranmase s’est aligné sur la position de Jacques Bernard arguant qu’il ne fallait pas changer une formule qui a donné des résultats avec trois étapes d’élections réussies.