(Section of Radio Kiskeya article earlier posted regarding Max Mathurin rebuke of Secretary-General Insulza over inauguration date.)


Comment by Haiti Democracy Project on the below report, excerpted from Radio Kiskeya:


Part of the agreement by which Jacques Bernard returned to Haiti were measures dealing with two CEP members who had put his life in danger in February, namely Patrick Féquière and Pierre Richard Duchemin. The disposition of this issue will be played out in the coming days.


 


Max Mathurin a aussi chaudement salué le retour à Port-au-Prince du directeur général du Conseil Electoral, Jacques Bernard et en a profité pour confirmer la dissolution du comité de gestion du processus électoral qui avait été formé en vue de combler le vide laissé par l?absence de M. Bernard. Considéré comme le personnage central du système électoral, le “super patron” est, depuis quelque temps, au centre de tous les conflits au CEP où il compte toutefois beaucoup plus d?alliés que d?adversaires (six contre trois).


Jacques Bernard avait regagné son bureau lundi quelques heures après son retour à Port-au-Prince. Le directeur qui vaque désormais normalement à ses occupations, s?est remis au travail et sa présence a déjà provoqué des réactions d?hostilité ou d?approbation au sein de l?institution dont les divisions internes ont refait surface. Le retour de Bernard, mais aussi et surtout l?existence du comité de gestion du processus électoral constitue désormais la pomme de discorde entre le groupe des six et le représentant de la bande des trois, Patrick Féquière. D?où l?importance de cet appel à l?unité de l?institution électorale lancé par Max Mathurin.


M. Bernard qui, pour l?instant, a gardé le silence avait dû abandonner précipitamment son poste en raison d?agressions en cascade qu?il affirmait avoir subies de la part de deux conseillers électoraux, Pierre-Richard Duchemin et Patrick Féquière. Ce dernier a estimé que le directeur général a regagné Port-au-Prince en désespoir de cause après avoir échoué dans sa “croisade” qui visait à avoir la tête de trois conseillers. La principale voix discordante au sein du CEP a apporté un démenti formel aux allégations de Jacques Bernard selon lesquelles sa ferme située à Thomazeau (nord-est de Port-au-Prince) aurait été mise à sac. Le conseiller a même distribué aux journalistes des photos que de présumés étudiants très intéressés à l?évolution du processus électoral auraient prises et qui montrent que la ferme n?a été victime d?aucun acte de vandalisme.


Patrick Féquière qui a souhaité que le directeur général présente des excuses publiques, lui a clairement demandé de limiter son travail aux attributions de ses fonctions. A contrario, Rosemond Pradel a salué le courage et la détermination de Jacques Bernard. La présence de ce dernier signifie pour le secrétaire général du Conseil Electoral Provisoire un retour à la normale qui permettra aux anciens membres du comité de gestion dont lui-même de se décharger des lourdes responsabilités administratives qui leur incombaient.


Le CEP ne semble pas être au bout de ses peines. La polarisation de l?organisme électoral pourrait être aussi longue que le processus lui-même. A moins d?un sursaut inespéré de maturité et de sagesse.