Originally: Haiti: Abuse of human rights: political violence as the 200th anniversary of independence approaches
AMNESTY INTERNATIONAL
PRESS RELEASE
AI Index: AMR 36/009/2003 (Public)
News Service No: 231
8 October 2003
Embargo Date: 8 October 2003 00:01 GMT
Haiti: Human rights abuses on the rise
“Killings, violent attacks and threats — committed by political partisans and armed, politically-motivated groups — are of growing concern, as are violations committed by security forces in responding to political violence,” Amnesty International said. “In addition, attacks on freedom of expression continue.”
In one ongoing situation of concern to Amnesty International, the coastal city of Gonaives has been racked by days of violent demonstrations following the 21 September 2003 killing of former activist Amiot Métayer. Many of his supporters, accusing the government of responsibility for his death, clashed repeatedly with police officers. According to reports, at least one resident was killed and many more were wounded, while a police station and two other public buildings were burnt down.
On 2 October, in a manoeuvre which they claimed was intended to restore order, police supported by Coast Guard units and a helicopter clashed with armed residents in an attempted sweep through the Raboteau area of the city. At least three people were reported to have been killed and others injured during this incident. Ironically, Raboteau was the scene of a notorious 1994 coup-era massacre carried out by army and paramilitary forces, following a failed attempt to apprehend Amiot Métayer.
“The lessons of the past must be heeded. The right to life and physical integrity must be guaranteed, even in states of emergency or public disorder,” Amnesty International said while reminding the Haitian authorities of their responsibilities under international law.
“Protection of human rights confronts one of its greatest challenges in the face of political violence,” Amnesty International stressed. “In this context, special vigilance is required to ensure that rights are fully respected; at the very least, abuses committed by one side should not be invoked as justification for violations by the other.”
The organisation repeated its call for a resolute and public commitment to respect human rights at the highest political levels, as well as prompt and effective investigations and sanctions when violations or abuses are committed.
For a full Copy of the report: “Haiti: Abuse of human rights: political violence as the 200th anniversary of independence approaches,” please see: http://web.amnesty.org/library/index/engamr360072003.
Public Document
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For more information please call Amnesty International’s press office in London, UK, on +44 20 7413 5566
Amnesty International, 1 Easton St., London WC1X 0DW. web: http://www.amnesty.org
For latest human rights news view http://news.amnesty.org
ARCHIVES > AMÉRIQUES > CARAÏBES > HAÏTI
Index AI :AMR 36/009/2003
ÉFAI
Embargo : mercredi 8 octobre 2003 (00 h 01 TU)
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
La montée de la violence politique en Haïti provoque une escalade des atteintes aux droits humains, a déclaré Amnesty International ce mercredi 8 octobre, à l’occasion du lancement d’un rapport sur la violence politique en Haïti à la veille du bicentenaire de l’indépendance.
«L’organisation est de plus en plus préoccupée par les homicides, les attaques violentes et les menaces imputables à des sympathisants de partis politiques et à des groupes armés agissant pour des motifs politiques, a déclaré Amnesty International, de même que par les violations perpétrées par les forces de sécurité en réaction à la violence politique. Par ailleurs, les atteintes à la liberté d’expression se poursuivent.»
Amnesty International s’inquiète ainsi de la situation dans la ville côtière de Gonaïves, qui a été le théâtre pendant plusieurs jours de violentes manifestations déclenchées à la suite de l’assassinat, le 21 septembre 2003, de l’ancien militant Amiot Métayer. Un grand nombre de ses partisans, qui accusent le gouvernement d’être responsable de sa mort, se sont heurtés à de multiples reprises aux forces de police. Selon les informations recueillies, au moins un habitant de la ville a été tué et de nombreux autres ont été blessés. Un poste de police et deux autres bâtiments publics ont en outre été incendiés.
Le 2 octobre, des affrontements ont opposé la police, soutenue par des unités de garde-côtes et un hélicoptère, à des résidents armés du quartier de Raboteau, lors d’une opération d’envergure destinée, selon les forces de sécurité, à rétablir l’ordre public. Au moins trois personnes auraient été tuées et plusieurs autres auraient été blessées lors de ces événements. L’ironie veut que, en 1994 déjà, Raboteau s’était rendue tristement célèbre pour avoir été le théâtre d’un massacre perpétré par les forces militaires et paramilitaires à la suite d’une tentative manquée pour appréhender Amiot Métayer.
«Il faut tirer la leçon des événements passés. Le droit à la vie et à l’intégrité doit être garanti, même sous l’état d’urgence ou en cas de troubles à l’ordre public», a déclaré Amnesty International, qui a rappelé aux autorités haïtiennes les responsabilités qui leur incombent en vertu du droit international.
«La violence politique est l’une des questions les plus importantes à résoudre si l’on veut garantir la protection des droits humains», a souligné l’organisation.
«Il faut faire preuve d’une vigilance toute particulière à cet égard et veiller à ce que les droits humains soient pleinement respectés. À tout le moins, les exactions perpétrées par l’une des parties en présence ne doivent pas servir de prétexte à une autre partie pour commettre à son tour des violations.»
Amnesty International a de nouveau demandé que les responsables politiques s’engagent publiquement et fermement à respecter les droits fondamentaux, que les atteintes aux droits humains fassent l’objet sans délai d’enquêtes exhaustives, et que les auteurs de ces agissements soient sanctionnés.
Pour obtenir la version intégrale du rapport, veuillez consulter le site http://web.amnesty.org/library/index/engamr360072003
Pour obtenir de plus amples informations, veuillez contacter le Service de presse d’Amnesty International à Londres, au +44 20 7413 5566, ou consulter le site http://www.amnesty.org
AI INDEX: AMR 36/009/2003 8 Octobre 2003 |
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HAÏTI
Les atteintes aux droits humains se multiplient
Index AI :AMR 36/009/2003
ÉFAI
Embargo : mercredi 8 octobre 2003 (00 h 01 TU)
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
La montée de la violence politique en Haïti provoque une escalade des atteintes aux droits humains, a déclaré Amnesty International ce mercredi 8 octobre, à l’occasion du lancement d’un rapport sur la violence politique en Haïti à la veille du bicentenaire de l’indépendance.
«L’organisation est de plus en plus préoccupée par les homicides, les attaques violentes et les menaces imputables à des sympathisants de partis politiques et à des groupes armés agissant pour des motifs politiques, a déclaré Amnesty International, de même que par les violations perpétrées par les forces de sécurité en réaction à la violence politique. Par ailleurs, les atteintes à la liberté d’expression se poursuivent.»
Amnesty International s’inquiète ainsi de la situation dans la ville côtière de Gonaïves, qui a été le théâtre pendant plusieurs jours de violentes manifestations déclenchées à la suite de l’assassinat, le 21 septembre 2003, de l’ancien militant Amiot Métayer. Un grand nombre de ses partisans, qui accusent le gouvernement d’être responsable de sa mort, se sont heurtés à de multiples reprises aux forces de police. Selon les informations recueillies, au moins un habitant de la ville a été tué et de nombreux autres ont été blessés. Un poste de police et deux autres bâtiments publics ont en outre été incendiés.
Le 2 octobre, des affrontements ont opposé la police, soutenue par des unités de garde-côtes et un hélicoptère, à des résidents armés du quartier de Raboteau, lors d’une opération d’envergure destinée, selon les forces de sécurité, à rétablir l’ordre public. Au moins trois personnes auraient été tuées et plusieurs autres auraient été blessées lors de ces événements. L’ironie veut que, en 1994 déjà, Raboteau s’était rendue tristement célèbre pour avoir été le théâtre d’un massacre perpétré par les forces militaires et paramilitaires à la suite d’une tentative manquée pour appréhender Amiot Métayer.
«Il faut tirer la leçon des événements passés. Le droit à la vie et à l’intégrité doit être garanti, même sous l’état d’urgence ou en cas de troubles à l’ordre public», a déclaré Amnesty International, qui a rappelé aux autorités haïtiennes les responsabilités qui leur incombent en vertu du droit international.
«La violence politique est l’une des questions les plus importantes à résoudre si l’on veut garantir la protection des droits humains», a souligné l’organisation.
«Il faut faire preuve d’une vigilance toute particulière à cet égard et veiller à ce que les droits humains soient pleinement respectés. À tout le moins, les exactions perpétrées par l’une des parties en présence ne doivent pas servir de prétexte à une autre partie pour commettre à son tour des violations.»
Amnesty International a de nouveau demandé que les responsables politiques s’engagent publiquement et fermement à respecter les droits fondamentaux, que les atteintes aux droits humains fassent l’objet sans délai d’enquêtes exhaustives, et que les auteurs de ces agissements soient sanctionnés.
Pour obtenir la version intégrale du rapport, veuillez consulter le site http://web.amnesty.org/library/index/engamr360072003
Pour obtenir de plus amples informations, veuillez contacter le Service de presse d’Amnesty International à Londres, au +44 20 7413 5566, ou consulter le site http://www.amnesty.org