Originally: Menaces contre la Famille Julien
Samedi dernier, quatre policiers affectés au commissariat du Cap-Haïtien s’en sont pris à M. Franck Julien, père Du Coordonnateur de l’Initiative Citoyenne Frandley Denis Julien. En effet, les policiers, tapis dans un coin peu fréquenté, ont attendu que Monsieur julien Sorte du chantier ou il fait construire une maison au Bel-Air ( Cap-Haïtien ), pour braquer leurs armes sur lui et un ami qui l’accompagnait:
Se pa papa nèg k’ap anmède gouvèlman-an sa ? Apa li ! W’ap konstwi kay ak lajan blan-an bay pitit-ou a ? Jodi-a w’ap bay kob-la.
Les quatre policiers-zenglendos ont forcé M. Julien et son ami Frandy à monter de force dans leur propre pick-up, et prirent avec eux le chemin d’un coin désert. Là, ils les ont menacés de déposer des armes illégales dans leur pick-up afin de les arrêter sous ce chef d’accusation, s’ils ne leur promettent pas de répondre à leurs exigences financières. Les deux otages ayant fait mine d’accepter, la troupe a pris la route de la maison de M. Julien que les policiers en question ont mis sens dessus-dessous, tant ils croyaient pouvoir y trouver de l’argent.
De guerre lasse, ils ont pointé leurs pistolets contre la nuque de leurs otages pour les obliger à appeler des membres de la famille aux Etats-Unis en vue de leur demander de transférer de l’argent d’urgence. Face à l’échec de cette démarche, les policiers ont menacé leurs otages de les liquider s’ils en parlent à quiconque. Sur ce, ils ont osé laisser leurs noms et numéros de téléphone pour qu’on les appelle lorsque l’argent ( U$ 5000 ) sera disponible. Pour donner bonne mesure, ils sont partis avec la voiture de l’ami de Julien.
La famille Julien a contacté un avocat ce matin, et entend faire le maximum de bruit autour de cette affaire. Les policier ayant laissé leurs noms s’appellent James Garçon ( très connu dans la ville ) et Oscar ainsi connu.
Voilà dans quelle situation le citoyen haïtien est obligé de vivre au 21ème siècle !
Demokrasi te simen, demokrasi ap donnen !