Originally: L’OEA donne un ultimatum à Lavalas
Les membres de la délégation conjointe OEA/CARICOM conduite par le secrétaire général adjoint de l’organisation de États américains Luigi Einaudi et le représentant du CARICOM Julian Hunt ont rencontré mercredi après midi au palais national le président de la république autour des dispositions à prendre pour faire respecter l’application de la résolution 822 de l’Organisation des États Américains, adoptée dans le cadre de la résolution de la crise.
Selon ce qui a été décidé par les membres de la délégation, un délai de onze jours a donc été accordé aux autorités Lavalas pour faire preuve de leur bonne volonté de travailler à la mise en application de la résolution 822. Passé ce délai l’Organisation hémisphérique se trouvera dans l’obligation de prendre d’autres mesures pour aider à trouver une issue heureuse à la crise.
Les membres de la délégation restent convaincus que la résolution de la crise doit nécessairement passer par l’application de la résolution 822. Ils ont exprimé leur souhait de voir réaliser les élections anticipées au cours de l’année 2003.
[ 20 mars 2003, 8h45 AM] La convergence Démocratique applaudit la décision de l’OEA.
Après avoir rencontré les membres de la délégation conjointe OEA/CARICOM à l’hôtel Montana sur les moyens nécessaires pouvant aider à sortir le pays de la crise les dirigeants de la convergence démocratique sont restés muets autour de ce qui a été discuté, cependant ils déclarent accueillir avec satisfaction la décision de l’OEA d’accorder un deadline de onze jour à Lavalas pour faire preuve de sa bonne volonté de travailler à la mise en œuvre de la résolution 822 de l’OEA.
Pour Hubert de Ronceray, l’un des porte-parole de la Convergence Démocratique l’application de la résolution 822 reste la voie nécessaire pour sortir le pays de la crise. Toutefois il déclare constater une absence de volonté du pouvoir Lavalas à faire appliquer cette résolution.
Une rencontre a également lieu à l’hôtel Montana avec les membres de l’initiative de la société et du groupe des 184 qui réclament le respect des clauses de la résolution 822.